LYON (69)

Boîte lumineuse – Œuvre d’art à la pointe du Confluent

Maîtrise d’Ouvrage : Conseil Municipal des Jeunes / DETU Ville de Lyon

Maîtrise d’Œuvre : Ange Leccia – artiste concepteur / Nicolas Boudier au sein de BMA, architecte

Batiserf – BET Structure VRD / Robert-Jan Van Santen, assistance à la conception du volume en verre

 

Site : Jardin à la pointe du Confluent du Rhône et de la Saône, Lyon

Mission : appel d’offres sur performance / maîtrise d’œuvre complète

Surface : 27 m²

Montant  : 150 000 €HT (études et réalisation)

Calendrier : concours 03.2000 / livraison 12.2000

LYON (69)

Boîte lumineuse – Œuvre d’art à la pointe du Confluent

 

Container de verre poétique

Ce travail a pour particularité une étroite collaboration avec Ange Leccia, artiste concepteur de l’œuvre. Il s’inscrit dans le cadre du concours sur performance initié par le Conseil Municipal des Jeunes de la Ville de Lyon pour marquer le passage au troisième millénaire.

Le projet profite d’un site fort en évocation, à la proue de la ville, au confluent du Rhône et de la Saône. Il met en exergue le thème du concours : trois phrases rédigées puis sélectionnées par les jeunes de Lyon. Ces phrases, matérialisées par des lettrages en tubes néon bleu, sont contenues dans un volume en verre réduit à sa plus simple expression, un container signal à la pointe du Confluent. Ce dernier accueille ainsi les idées, les souhaits des jeunes lyonnais, en les livrant au paysage ouvert des deux cours d’eau, en attente d’un éventuel voyage.

Notre mission a consisté à traduire, en collaboration avec l’artiste, le concept imaginé par ce dernier et lui donner vie dans un cadre technique, réglementaire et financier. Ce travail nous a ainsi amené à proposer une enveloppe en verre porteur afin d’alléger au maximum la perception du volume contenant les phrases, le laissant ainsi voguer dans l’horizon fluvial du site. Le volume est constitué d’une façade toute hauteur en verre trempé 19mm, encastrée en pied. Cette peau diaphane, sans ossature, supporte une échelle haute couverte d’une feuille de verre trempé 6mm cintrée à froid. Le socle en béton, légèrement en retrait, décolle le volume pour le faire léviter sur la prairie fleurie de la pointe du Confluent.

Les phrases irradient de leur lumière bleutée et se reflètent à l’infini dans leur écrin de verre. A la tombée du jour, l’œuvre devient phare, ouvert à l’horizon des deux fleuves. La transparence et les reflets du volume captent la force du paysage alentour, ouvert sur 360° degrés.

L’œuvre n’est actuellement plus visible, ayant laissé place à l’imposant chantier du Musée des Confluences.